Un projet de centrales solaires citoyennes pour la Boucle de Seine.
Chacun souhaite aujourd’hui développer des sources d’énergie renouvelables. Celles-ci ont constitué 23% de la production d’électricité en France en 2019. L’électricité solaire y a contribué pour 2,5% et elle se développe : ses coûts baissent d’année en année, et la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie ambitionne d’en doubler la capacité installée d’ici à Décembre 2023. C’est demain, c’est possible, et chacun peut y participer !
Un collectif se forme dans notre territoire, animé par Serge Lonqueu, pour développer la production solaire photovoltaïque dans la CASGBS. Le projet s’inscrit dans le mouvement Energie Partagée, qui accompagne déjà plus de 250 projets de production d’énergie renouvelable citoyenne. Il s’appuie sur des possibilités de subvention importantes de la Région Ile de France, en lien avec la Directive Énergie Renouvelable de Décembre 2018 qui reconnaît et favorise le rôle des citoyens dans la transition énergétique.
Des toits pleins de promesses
Votre toit présente 250m2 libres, il est plat ou orienté du sud-est au sud-ouest, et il peut supporter le poids des panneaux ? C’est l’endroit idéal pour une centrale de 36kw crête, qui produira approximativement 3600 kwh chaque année. C’est la “taille mini” pour une centrale citoyenne; bien sûr, plus grand, c’est encore mieux. En ville, la plupart des “bons” toits recouvrent des bâtiments collectifs : écoles, gymnases, médiathèques.. voire, comme à Loos-en Goëlle, églises !
Chacun peut faire une première recherche dans sa ville, à pied ou via Google Earth, à compléter ensuite par des évaluations plus techniques. Et, parlez-en à vos élus municipaux !
Une dynamique citoyenne, un investissement éthique
Produire et consommer local : c’est ce que permettent les centrales citoyennes. Il s’agit de se réapproprier l’énergie, dans des circuits courts gérés localement.
Concrètement les citoyens intéressés investissent dans les parts d’une structure coopérative (les collectivités territoriales peuvent aussi investir). Cette entité loue un toit, par exemple à la ville dans le cas d’une école. Elle fait construire et installer la centrale, produit l’énergie, la revend aux tarifs réglementés, rémunère les investisseurs.. Au bout de vingt ans, la centrale revient au propriétaire du toit.
C’est un investissement éthique, qui rapporte de manière assez sûre un peu plus que la Caisse d’Epargne. Investies dans une centrale citoyenne, nos économies produiront donc des intérêts, mais aussi et surtout du sens !
Des centrales fiables et saines
Une centrale photovoltaïque, est-ce vraiment vertueux pour l’environnement ?
- Le CO2 consommé pour fabriquer les capteurs, est “remboursé” (économisé) en 2 ans
- Les capteurs ne contiennent pas de métaux rares, ils sont faits principalement de cristaux de silicium (tiré du sable ou du quartz) et d’un cadre d’aluminium – Ils sont recyclables à 95%
- Ils sont garantis 25 ans – mais nombre de centrales fonctionnent 30 ans et plus.
Pour évaluer l’impact environnemental de cela production locale citoyenne est une alternative aux filières nucléaire (mines d’uranium, centrales nucléaires, enfouissement des déchets, démantèlement des centrales..), ou fossiles.
Pour en savoir plus, se renseigner, échanger, participer :
- Contacter Serge Lonqueu à : serge.lonqueu+solaireChatou@gmail.com
- Suivre le projet sur le site de Forum et Projets développement Durable: http://www.forumprojetsdd.org/
- Consulter une mine de renseignements et de ressources sur le site d’Energies partagées: https://energie-partagee.org/energie-citoyenne/
Panneaux solaires ou toiture végétalisée : les deux peuvent se compléter ! Les panneaux protègent les végétaux des canicules de plus en plus implacables, les végétaux apportent un peu de fraîcheur qui améliore les rendements des capteurs.
Serge Lonqueu, comment êtes vous venu à porter des projets d’énergie solaire ?
J’ai le sentiment que la transition énergétique viendra des citoyens et des collectivités locales et qu’il nous appartient de prendre en charge notre avenir
Quelle est votre expérience sur ce sujet ?
Je suis moi-même un particulier producteur depuis 7 ans et je participe à la gestion d’une coopérative dans le nord de la France
Que souhaitez-vous faire sur notre territoire ?
Accueillir des citoyens intéressés pour faire aboutir le projet, motiver les communes puis , trouver des toitures adaptéesInterview de Serge Lonqueu, initiateur du projet